• http://letoiledemartin.org/Institutionnel/images/EDM/edm.jpg

     


    Parce qu'aujourd'hui en France, plus de 1800 enfants par an sont atteints de cancer...

    Parce que 25% d'entre eux deviennent des étoiles...

    Parce qu'on n'oublie pas Martin, ni tous les autres enfants partis trop tôt...

    Parce que pour avancer, il faut chercher...

    Parce que la recherche ça coûte...

    Parce que les enfants peuvent participer...

     

    L'association, l'Etoile de Martin, créée par ses parents, contribue à soutenir la recherche contre le cancer en finançant les programme et contribue au bien-être des enfants hospitalisés par le financement d'animations ...

    Parce que ça n'arrive pas qu'aux autres

     

    Le 2 octobre, MARCHONS ou COURRONS ensemble contre le cancer pédiatrique avec l'Etoile de MARTIN  jusqu'à ce soir minuit ou sur le site d'ODYSSEA cette fois pour la recherche contre le cancer du sein jusqu'au 28 septembre...

     

    PARCE QU'ENSEMBLE, ON EST PLUS FORTS


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  • Ou plus simplement, où est le bouton OFF chez cet enfant??

     

    Aujourd'hui, nous avions rendez-vous pour le traitement de son hernie inguinale... Je vais le chercher plus tôt à l'école et nous courrons vers l'hôpital...

     

    Dans la cour des urgences, il aperçoit une magnifique ambulance... Tout-à-coup, il me dit: "Attends Maman, je veux poser une question au monsieur!"...

    Pas de souci, nous avons le temps, Noé questionne l'ambulancier:

    "Dis Monsieur, tu as le droit de la conduire ta belle ambulance?"

    "Ah ben oui, mon garçon, c'est mon métier"

    "Eh ben, moi, je pensais que les vieux pépés, ils ne pouvaient pas conduire"...

     

    Le vieux pépé avait une bonne cinquantaine mais n'était pas décrépit... Je suis devenue rouge de honte... MODE: Nannn c'est pas le mien, je l'ai trouvé!

    Heureusement, l'ambulancier ne manquait pas d'humour et il a dû se réjouir de ma mine déconfite... En tout cas, il a remercié Noé pour le fou-rire du jour...

     

    Mais l'animal avait décidé de ne pas s'arrêter en si bon chemin... Dans la salle d'attente des consultations, je prends un magazine, Noé son goûter... J'aspire à une minute de calme... Quand Noé m'interpelle de nouveau bien fort: "Il est vraiment bizarre le monsieur là-bas avec lunettes... On dirait un oiseau!" Moment de solitude intense... Où est la faille que je m'y cache??

    Je me suis excusée platement auprès du patient, effectivement un peu déformé pour cause de cancer ORL... Lui a souri gentiment précisant que c'était bien mignon les enfants!!

    ça s'est être fair-play!

     

    Mais quand on est en forme, on ne s'arrête pas en si bon chemin... De retour vers la voiture, j'invite Noé à passer entre deux véhicules... Il se bidonne et me précise que: " Toi, tu vas faire le tour, tu passes pas, t'es trop grosse!"...

    Sur le trottoir, une jeune fille nous regarde, hilare... Je commente en souriant: "Riez, vous verrz quand vous aurez des enfants!"

    Réponse très sensée de la princesse: " Heu, ben là, je ne sais pas si ça me donne envie!"

     

    Non, ne me remerciez pas... Si j'avais pu le bailloner, je l'aurais fait!


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  • Ne desesperons pas!!

     

    Aujourd'hui, alors que je prenais le café avec 2 docteurs, l'une m'a décrit le travailleur social comme étant: sympa, classe et doté d'une vocation...

    Son collègue sceptique, voulait bien adhérer aux deux premiers critères, (ouf je suis sympa!) mais il est resté bloqué sur le dernier...

     

    Sollicitant mon avis...

    Et moi, la bavarde, Miss-réponse-à-tout en personne, je suis restée muette parce que j'ai pensé à cette image-là:

     

    http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR4RRsNHl7qtWkLdH_c5sNj7fCF1__EZtsV2IOP6s_P4RBygmHj

     

    Alors moi, je veux bien apporter la joie mais sans l'uniforme... Quant à la santé... Quand ils arrivent dans le service où j'exerce, mieux vaut s'adresser au doc' qu'à moi si on veut rester en vie!!

     

    D'autant plus qu'étant plus bien fournie, voire un peu trop et avec le caractère bien affirmé, je ressemblerais plutôt à ça:

     

    http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTu4m7p6LTugaET2j6VZz3zJj3D_XwdkYwJtU9g4Tle9gY3DIKUTg

     

    Mais voilà si certains de mes chers collègues pensent que je bosse pour la gloire, il doit bien se trouver quelques politiques pour le penser aussi... Ceci expliquant cela... Cela c'est: la non-revalorisation du diplôme d'état d'assistant social alors que l'Europe l'exige...

     

    Mais comme les cordonniers sont les plus mal chaussés, je sais fort bien défendre les droits de mes patients mais beaucoup moins ce de ma profession...

    Quant à vous expliquer clairement ce qui me met en colère, le mieux est que vous alliez lire là:

     

    http://www.travailleurs-sociaux-libres.fr/

    Merci à Stéphanie pour son commentaire qui m'a fait découvrir ce site.


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  • Hier, je suis retournée à mon ancien bureau, voir mes vieilles collègues (rhooo pas taper) et partager des gâteaux bien caloriques et un petit verre...

     

    Rien ne change, même avec le temps, la complicité est toujours là, ne reste que les bons souvenirs, les fous-rires, les vendredis après-midi délirants et survoltés avec Eliane. Les coups de coeur et les coups de gueule mais jamais d'ennui...

    Mais aussi ce monde du social qui n'évolue pas positivement, le manque de personnel, les maladies, la difficulté de quitter un emploi plus si confortable mais très insatisfaisant...

     

    Je ne regrette pas mon départ, j'avais besoin de retrouver le monde hospitalier et l'équipe pluri-disciplinaire, le stress de l'urgence, le contact direct avec les patients...

     

    Mais je ne regrette pas non plus mon passage dans cette lourde institution, la formation que j'y ai acquise, les rencontres que j'ai faite, le chemin parcouru...

     

    Le changement forge la vie professionnelle, il l'enrichit... Il permet les échanges de savoir, les transferts de compétences et puis surtout, il évite la lassitude...

     

    Je suis admirative de mes collègues qui font toute leur carrière dans cette institution et qui restent pourtant motivées... Je suis de la génération zapping, j'ai besoin de mouvement, de renouvellement, de nouvelles rencontres...

     

    Pourtant, ça me manque aussi, ce petit côté familial où tout le monde vous connait avec vos qualités et vos défauts et vous accepte tel quel...

     

    Nostalgie, quand tu nous tiens...


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  • Dans mon monde des bisounours du travail, chaque seconde compte... Quand vous passez la porte du service, le temps ne s'écoule plus de la même manière... On ne parle plus en jour, on parle en minutes, chaque heure est importante et peut-être très différente... L'instabilité de l'état de santé des patients, leur risque vital, ce qui fait qu'ils ont été admis dans le service fait que la notion temps est modifiée...

     

    Alors, dans cette urgence de maintenir la vie, de la protéger, il reste peu de temps pour les fioritures... Si vous êtes trop sensible aux attentions, passez votre chemin... Que vous alliez bien ou mal, c'est important, mais honnêtement, tout le monde s'en fiche... Ce n'est pas la priorité et ça ne le sera jamais... N'attendez pas qu'on vous déroule le tapis rouge ou bien qu'on mette les formes pour vous dire quelque chose, ça, c'est réservé au patient et à sa famille...

     

    Et puis on est pas là par hasard... Il en faut du tempérament pour gérer un tel stress au quotidien... On a du caractère... Bon ou mauvais, là n'est pas la question mais... les remarques fusent... gentilles ou pas, drôles ou non... parfois stimulantes... souvent caustiques, souvent irritantes...

     

    Encore moins qu'ailleurs, on a le droit à l'erreur... Elle peut être fatale... La mort rode... Le combat est sans pitié...

     

    Alors on assiste à des scènes surprenantes... Le docteur et l'assistante sociale qui 10 minutes avant s'écharpaient pour un dossier, prennent le café en riant des anecdotes de leurs chiens respectifs... Ils n'étaient pas fâchés?? NON, juste pas d'accord et un peu survoltés...

     

    Et puis certains jours, le grand chef est là... Il ne veut, que dis-je, il n'exige, QUE le meilleur de nous même... Sans concession et sans excuse pour nos limites... quelles qu'elles soient... Les critiques fusent... Mais les compliments... Il faut les lire entre les lignes... Un sourcils qui se lève, un sourire, le droit de contredire sans se faire démonter...

     

    Ces jours-là, on sort du staff sous pression, un peu en colère de tant d'exigence, même si elle est justifiée...

     

    Alors j'essaie de mettre du lien... Avec les patients, les soignants, on est une équipe... ou pas... Dans nos bureaux, un peu à l'écart, on refait le monde avec la psychologue, on cherche les solutions, la meilleur façon de communiquer, de faire entendre nos idées... Avec cette impression d'être inutile ou interchangeable...

     

    Et puis, je fais des transmissions écrites quand je m'absente... Au cas où ça pourrait intéresser quelqu'un... Parfois, je me rends compte quelles sont lues... ça fait plaisir...

     

    Mais quand, comme hier, je reçois une réponse laconique du grand chef: "OK merci"... ça vaut tous les compliments de la terre...


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