• Depuis la naissance de ma fille, j'appréhende clairement sa crise d'adolescence...

     

    Ce que je n'avais pas anticipé c'est la crise de pré-adolescence de mon aîné... Et honnêtement, je m'en passerais bien... On teste les montagnes russes émotionnelles... On passe du calin-bébé au rejet total: "De toutes façons, avec toi je suis toujours obligé de travailler..."...

    Avec sa fratie, c'est la même chose, "je t'aime moi non plus"... On joue gentiment aux playmobils et d'un coup, sans motif apparent, l'autre devient "l'enfant à abattre"... S'ensuit une violence de mots, voire de portes qui claquent avant l'enfermement dans la bouderie...

     

    Le pré-ado est alors impossible à raisonner, il pleure, il crie, il boude jusqu'au retour à la normale et aux jeux toujours sans transition...

     

    Au secourssssss!!!!!

     

    Et pourtant, l'ouverture sur le monde est intense, on observe une boulimie culturelle, livres, magazines, reportages, tout y passe... Les discussions s'enrichissent... Mais le caractère, déjà au départ bien affirmé s'affine... Sur le mode, je sais, je fais mieux que toi, je fais comme Papa... Sauf que le père en question se garde bien de me manquer de respect...

     

     

    J'ai trouvé cet article sur le figaro santé qui résume bien cette période traversée par mon fils... et par le reste de la famille par la même occasion!

     

    J'ai le sentiment qu'il faut rester le plus zen possible face aux sautes d'humeur du chérubin... Le "va faire tes devoirs" commence inévitablement par un conflit... Tu m'obliges toujours à faire mes devoirs alors que je suis en vacances... Ben oui... On ne va pas les faire la veille de la rentrée...

    Alors je hausse le ton... Tu y vas maintenant, c'est non discutable... Les marches sont montées rageusement, la porte claque... Je serre les dents... L'envie de sévir est proche... Mais d'expérience ça ne fait qu'envenimer le débat...

    5 minutes plus  tard, le pré-ado vient demander de l'aide, comme s'il ne s'était rien passé..

     

    Dans une heure ou deux, je rappellerai qu'il est prié de respecter le matériel... Il s'excusera... Jusqu'à la prochaine crise...

     

    C'est USANT!!! D'abord on s'affole... Mais pourquoi pleure-t-il chaque jour? D'où vient cette hypersensibilité? Mais qu'est ce que j'ai raté??

     

    ALors on va voir le psychologue... Il nous dit que oui, l'enfant est dans une période difficile mais qu'il est "sécure" à la maison...

    Les notes sont excellentes, le comportement à l'école sans reproche...

     

    Ouf... Il faut patienter pour que ça passe... Et ne pas anticiper pour les deux autres qui suivent...


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  • Mon fils et moi nous faisions une joie de l'entrée en 6eme... Sa classe de Cm2 comportant principalement des filles, les autres enfants rencontrés en petite section de maternelle, le burn-out n'était pas loin...

     

    Il espérait donc se faire de nouveaux copains dès les premiers jours... Sauf que, passer d'une charmante école de village à la jungle du collége n'est pas si simple...

     

    Dès les premiers jours, mon pré-ado, pourtant loin d'être un enfant de coeur a dû faire face à son lot d'insultes, de moqueries et de coups (si si des coups...) de la part d'autres enfants sans doute aussi peu à l'aise que lui mais plus costauds...

     

    Et c'est bien connu: " la loi du plus fort est toujours la meilleure"... L'instinct de parents nous pousserait bien à aller voir "les sales mômes" en question mais notre conscience d'adulte nous rappelle que cela n'est pas la meilleure solution et surtout qu'il est interdit d'aller effrayer des enfants de 11 ans... Même si ce sont des sales gosses...

     

    La solution consiste donc à booster notre enfant pour qu'il s'impose et envoie quelques répliques cinglantes qui vont dissuader les autres de revenir s'y frotter...

     

    Sauf que, ayant été longuement briefé en primaire, le jeune refuse d'employer des "gros mots" ou de retourner une droite...  De toute façon, mon mouflet, il court vite mais si on le frappe, vu son poids, il vole!!

     

    Je l'ai donc entraîné à une liste non exhaustive de répliques percutantes:

     

    A celui qui le traite de tête de b... (oui c'est poëtique...) je lui ai conseillé de répondre tranquillement, avec l'air apitoyé qui va bien avec:

     

    - "Ah ben, ça doit pas être facile tous les jours de se traîner une tronche pareille"...

     

    Sinon avec l'air surpris:

    - " Purée, t'as jamais pensé à faire un procès à tes parents pour ta tête??!! Tu dois pouvoir gagner..."

     

    Pour ceux qui le traite d'intello:

    - "Ouais ben sur le long terme, ça paye plus d'être intello... Sauf si tu t'appelles Ribéri..."

    (on pourrait choisir Vandamme mais j'crois bien qu'ils ne connaissent plus)

     

    Pour celui qui le traite de Tapette:

     

    - " ben il en faut bien une pour écraser les mouches dans ton genre!"

     

    Pour ceux qui vannent méchamment:


    Au choix:

     

    - " T'as bouffé un clown au p'tit déj'?"

    - " T'étais cancre à l'école du rire??"

    -" T'as fait l'école du rire avec ta grand-mère?" (ça c'est pour ceux qui ne comprennent pas le mot "Cancre")

     

    Et puis il reste toujours la phrase culte de Crisse: " Si tu pouvais arrêter de dire des conneries pendant seulement 30 secondes, ça me donnerait une idée de l'infini"...

     

    Bien entendu, je suis preneuse de vos répliques... Sans vulgarité aucune merci!

     


     


     


     



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  •  

    Autant comme notre premier est policé en matière de vocabulaire (du moins devant nous), autant le deuxième n'a aucune retenue lorsqu'il s'agit d'expérimenter un nouveau vocabulaire fleuri...

    Inévitablement, je me retrouve à lui expliquer des mots d'une vulgarité indicible afin de lui passer l'envie de les prononcer...

     

    Mais malgré nos efforts éducatifs, Noé est naturellement tourné vers la facilité, les blagues idiotes et les gens vulgaires...

     

    Rien ne le fait autant rire que d'éructer bruyament sous notre regard dépité... Mais nous ne renonçons pas...

     

    Alors quand, dans la voiture, il se met à nous raconter une blague salace, je lui assène qu'il va bien falloir qu'il apprenne NOS règles de vie en société car il va grandir et nous allons tolérer de moins en moins de choses...

     

    Et là, il m'annonce tranquillement que lorsqu'il sera grand, il ne faudra plus le prénommer NOE...

    -"Ah bon pourquoi?" Demande son frère...

     

    - "Parce que c'est un prénom d'enfant et quand je serai grand, ce sera ridicule... Et donc quand je serai un adulte vous m'appellerez...................................................................................................................................................................

     

     

     

     

     

     

     

    GERARD!!

     

    Arghhhhh!!! j'ai failli lâcher le volant et je me suis écriée: "ça ne va pas la tête!!! C'est hors de question!!! Trop moche!!!"

     

    Le frère ne pouvait répondre tellement il était hilare... Mais Noé ne perdant pas son calme et pour une fois très conciliant me propose: "Si tu n'aimes pas Gérard, tu pourrais m'appeler Jean-Claude!"

     

    De mieux en mieux...

     

    Le père, au téléphone me dit: " C'est simple, dis lui que ce sera toujours NOE........... Ou je ne l'appellerai pas..."

     

    La morale de cette histoire est pour les futurs parents (pour les autres c'est trop tard), ne vous fatiguez pas à choisir amoureusement un joli prénom, de toute façon, il ne plaira pas!


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  • Fastoche me direz-vous... Et je partage cette opinion... Sauf que le plus difficile dans l'histoire n'est pas d'y parvenir mais de l'accepter...

     

    Accepter le regard des autres, celui du mari, du père, des voisines, de celles qui savent (les pires), des grands-parents, des journalistes, des psy, ... enfin bref, du monde entier puisque cette liste est non-exhaustive...

     

    Alors perso, comme en dehors de mes heures de boulot, je suis asociale (oui, au bureau, j'peux pas, j'suis payée pour y être sociable!), le monde entier, ce qu'il pense, JE M'EN FOUS... Ce qui me gène parfois (enfin souvent il faut bien l'avouer) c'est le regard que je porte sur moi-même et ma capacité à être une bonne mère...

     

    Mais enfin, c'est quoi d'abord, une bonne mère??

     

    Comme le sujet est vaste, délicat et prête forcément à polémique, je vais vous donner simplement l'image que je me fais de la mère adaptée (ni bonne, ni idéale, si ça existait, ça se saurait...)...

    Donc pour moi, être mère c'est être capable d'apporter amour, protection et limites à ses enfants tout en leur apprenant la liberté... OUI OUI, j'aime bien les challenges aussi...

     

    Bon, je suis sans doute un peu utopiste mais sinon, je ne serais pas assistante sociale...

     

    Et j'en entends déjà me demander ce qui me pique ce soir, de m'interroger sur ce sujet passionnant alors que nos mouflets chers anges (quand ils dorment, on peut les voir ainsi) sont enfin couchés...

     

    Et bien justement, figurez-vous qu'aujourd'hui c'est mercredi!! Toutes les mères le savent que c'est mercredi car ce soir, elles sont MOURUTES!!

     

    Et c'est justement le mercredi soir que je me dis que les réseaux sociaux sont positifs... Parce que si vous essayez de téléphoner à une femme qui n'est pas ou qui n'est plus ou qui n'a pas passé la journée avec des sales gosses déchaînés des enfants (jeunes ou ados) n'est pas en capacité de comprendre vos récriminations et va tenter de vous montrer combien vous aimez vos petits monstres chérubins et combien vous avez de la chance d'avoir vécu encore une fois un enfer mercredi charmant avec eux...

     

    C'est là que les statuts des copines sont rassurants... Celle qui n'en peut plus de ne plus dormir, la jolie qui croit que le parc n'est plus de son âge, la patiente qui envisage de trucider son mari, celle qui se réjouit de son mal de dos pour refiler le bébé... Enfin, là aussi la liste est non-exhaustive...

    Et c'est rassurant parce que ce sont les mêmes qui vous raconteront les anecdotes tordantes des petites crapules (comment ça je suis grosse??) et vous exposeront les photos des merveilles...

     

    Mais le mercredi soir, c'est clair, être une mère c'est déjà pas évident, alors être une mère parfaite c'est carrément barbant!


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  • Il était une fois un couple qui galérait pour faire un bébé... Les amis autour compatissaient mais évitaient heureusement de les abreuver de conseils de grand-mère pour faire les bébés...

     

    D'ailleurs, ce couple, il avait tout bien compris... Pour faire un bébé, il fallait, un futur papa, une future maman, un doc gynéco (nannn pas le chanteur), un bon laboratoire et beaucoup, mais alors BEAUCOUP de patience...Ça fait beaucoup de monde, je vous l'accorde... Mais avec le distilbène, la fête est plus folle...

     

    Mais la future maman n'était pas très patiente... Et puis les piqûres de bidon sur fond de danse du ventre (piquera, piquera pas OUILLLE) dans la salle de bain, porte fermée à clef au rythme de 3/4 d'heure la piqûre, ça l'amusait moyen... Quand aux câlins programmés, soyons clairs, avec l'esprit de contradiction fort développé de cette future maman, ça relevait plus de l'exercice que d'un acte d'amour et de tendresse... (hein tu fais vite parce que là j'ai pas envie mais c'est le moment...)... Top glamour n'est-ce-pas??

     

    Alors après un nouvel échec cuisant, la future maman décida de s'accorder une pause pour l'été... Elle avait tout bien fait... Les traitements, les examens, les séances de psy en cas de blocage (bien sur ça devait être sa faute si ces idiots de spermatozoides ne trouvaient pas leur route), les larmes, la fatigue, le bidon gonflé et dépouillé par les piqûres... Alors, elle a dit STOP... On remettra ça plus tard...

     

    Et puis le soleil de l'Espagne et les menaces à la Sainte Vierge (sur le mode: si je ne suis pas enceinte avant la fin de l'année, mes enfants ne seront pas baptisés grrrrr) ont eu un effet miraculeux...

     

    A la visite de rentrée... Son gynéco préféré (il fait partie des hommes de sa vie) lui a annoncé que ce qu'elle prenait pour un retour de l'endométriose était en fait un futur bébé...LA MERVEILLE...

     

    Alors, futur papa et future maman ont décidé de l'annoncer au futur parrain... Et à sa chérie...

     

    Les voila donc attablés pour un couscous (qui n'est pas passé...) dans un très joli restaurant marocain... La future maman avait décidé d'être originale... Les amis se virent donc offrir en cadeau de retour de vacances (oui on s'offre des cadeaux d'été) un chou et une rose...

     

    Future maman s'attendait à des félicitations immédiates et futur papa à ce que l'on se moque de l'idée "ridicule" de future maman...

    Que nenni... Ils ont eu droit à des sourires étonnés, Merci pour la jolie rose... Et une exclamation extasiée de l'amie chérie: "OH c'est fou ça, comment savez-vous que Mon chéri adoooore le chou?"...

    Clins d'oeil dépités des futurs parents... V'là qu'elle va nous cuisiner le chou... Et eux  ils n'aiment pas ça... Silence autour de la table... Fou-rire de la future maman... Z'ont rien compris... Un flop l'idée de génie...

    Alors, les futurs parents leur ont expliqué le secret: "les filles naissent dans les roses et les garçons dans les choux"...

     

    Mais ils ont dû attendre quelques mois pour savoir qui de la rose ou du choux l'avait emporté...

     

    Mais cette jolie histoire était un secret et si quelqu'un va raconter à Minaboli que je vous l'ai contée, il sera fouetté!


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