• Encore aujourd'hui, sortie scolaire... Des mamans que je ne connais pas... Je reste aux sujets que je crois "bateaux"... Le funiculaire de Montmartre, les enfants à surveiller, le beau soleil bien agréable... Et puis la journée avance, on papote gentiment de tout et de rien... Et puis l'Atsem aborde le sujet des aînés qui seraient bien restés enfants uniques... Une maman soupire, dit que c'est de plus en plus difficile... Je lui propose le psy du village proche, compétent, agréable, efficace... 2 ou 3 séances suffisent pour les bobos que les parents n'arrivent plus à contrôler...

    Une autre dit qu'elle le connaît, qu'il est très bien... Et que ça l'aide pour son divorce... Et boom...Je n'ai rien demandé moi, j'veux rien savoir... Je suis en RTT... Bon, je dois avoir la tête de l'emploi... A force, je vais finir par l'admettre... (encore que quand tu vois les caricatures des AS, ça me fait bien mal d'en avoir la tête!!)

     

    http://cyberechos.creteil.iufm.fr/cyber10/Actualite/assistante/sin%C3%A9%201.jpg

    Bon je vous l'accorde... pour le décolleté de la robe... Ok... Mais c'est tout hein???!!!

     

    Mais mon questionnement ne porte pas sur ma tête mais sur les divorces qui pleuvent autour de moi...

     

    De préférence avec des enfants au milieu et pas toujours en bonne intelligence... Quant aux motifs, si l'infidélité masculine arrive en tête, les problèmes d'alcool, de violences verbales ou physiques ou de "ras le bol" tout simplement semblent ne pas rares et la liste des griefs parait non exhaustive...

     

    Et ça m'affole... Je suis mariée depuis 13 ans... Parfois c'est merveilleux, parfois c'est juste la routine du quotidien qui fait avancer... Parfois je me dis qu'il est l'homme de ma vie et parfois je me demande si l'herbe est plus verte ailleurs (ou pas)...

    Mais au quotidien, au présent comme au futur, je ne m'imagine pas vivre sans LUI...

    Alors, on fait des efforts... On s'aime, on se bouscule, on se chamaille MAIS avec respect... Parce le quotidien du couple est un tue-l'amour, il faut le réinventer sans arrêt... Prévenir, préparer, se remettre en question...

    Ce n'est jamais facile un mariage... Mais le divorce n'a pas toujours été aussi simple d'accès... Ni par la loi, ni par la morale... Et les générations qui nous ont précédés ne se sont pas entre-tuées...

    Alors d'accord,  l'hôpital, quand la dépendance liée à la vieillesse survient, les comportements ne sont pas toujours adaptés... On voit quelques femmes "soumises" devenir de charmantes pestes avec le conjoint qui ne peut plus que râler dans son lit...

    Mais tout de même... Nos arrières grands-parents et au delà, ils ont tenu le choc, non??

    Je ne pense pas que le problème vienne de la libération sexuelle comme on l'entend parfois... Des conjoints trompés, il y en a toujours eu... Et ça ne changera pas...

    Mais ce papillonnage du coeur... ça rime à quoi?

    De l'immaturité affective? Et si c'était ça le vrai problème... Nos générations savent-elles accompagner leurs enfants vers la maturité affective... Celle qui permet de ne pas douter tout le temps de son quotidien, de ses sentiments, d'accepter que l'autre ne soit pas comme on voudrait qu'il soit simplement parce que nous ne sommes pas comme il voudrait que l'on soit...

    Et si, quand on se marie, on avait oublié que c'est pour la vie?? Et qu'on oublie alors de faire les efforts qu'il faudrait?

     

    Je ne juge pas... Je ne réponds pas... Je jette un pavé dans la marre... Et je suis la première à conseiller la fuite quand le quotidien n'est plus supportable...


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  • C'est grave docteur?

     

    Depuis que j'ai rejoint ce service de "l'extrême limite", je revis...POURTANT Je suis fatiguée, j'ai du mal à décrocher, je me réveille la nuit pensant que j'ai oublié mon réveil mais... je revis...

     

    J'ai travaillé ces dernières années sur des projets de longue haleine, avec des moyens, du temps, des personnes et pourtant, je me suis sentie empêchée, encadrée, alourdie... Je me suis résignée, ennuyée, déprimée... Pourtant, je me suis formée, j'ai pris le temps de la réflection, j'ai aimé l'aboutissement du travail bien fait, je me suis remise en question, bousculée... Je suis devenue plus patiente, plus précise, plus mûre...

     

    MAIS j'y ai perdu la flamme... Oublié pourquoi je me lève chaque matin... J'ai perdu l'envie... J'ai accepté les obstacles, j'en ai contourné certains et je me suis heurtée aux autres... Je me suis perdue... J'ai perdu mon énergie, ma capacité à relativiser, à dédramatiser et puis un matin, j'ai perdu l'envie de vivre... tout simplement...

     

    Alors, je me suis battue contre moi-même, contre cette langueur qui me parasitait... J'ai forcé la nature, cherché de l'aide... Et puis j'ai fait le point de ce qui était important et aussi de ce que je pouvais changer...

    J'ai choisi la vie, l'amour, le bonheur... J'ai choisi de changer de boulot... D'analyser l'importance de mon travail dans mon équilibre quotidien...

     

    Et aujourd'hui, de nouveau, je fais le point, sur ce plaisir que je ressens chaque matin en allant travailler... Sur l'importance de ce nouveau poste dans ma vie quotidienne, sur mon implication...

     

    Et je me dis que je dois avoir un problème...

     

    Pour aimer autant travailler dans l'urgence, le stress, l'angoisse et la mort...

     

    C'est vrai... Je peux dire que je "m'éclate" dans mon travail...

     

    N'ayez pas peur, je n'ai aucun plaisir à voir les gens souffrir ou mourir... Parfois même, je me cache dans mon bureau et je pleure... Mais j'ai aussi tellement de plaisir dans l'accompagnement de chacun sur le chemin de la souffrance que cela compense sans doute ces moments de tristesse...

    Je n'ai plus de lassitude... Je n'ai pas le temps... Un sourire... Une parole qui me montre le réconfort que j'ai apporté me suffisent...

     

    Je ressens juste le bonheur de me dire... que... pendant une seconde peut-être... j'ai aidé une personne...

     

    Vous avez dit: "besoin de réparation"??

     

    C'est à creuser...

     

    Mais parfois, je me dis juste que l'urgence m'empêche de penser...

     

    Et, finalement... Si je ne pense pas... Je vais bien...

     


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  • Qui néglige les marques de l'amitié finit par en perdre le sentiment... William SHAKESPEARE

     

     

    Je suis convaincue que l'amitié est bien plus complexe que l'amour... Sans doute parce que j'y suis plus sensible et plus exigeante...

    Je suis lente en amitié... Je m'enflamme souvent pour tout et n'importe quoi... Les voyages, les lieux, la mode,  je me cherche, je suis infidèle, je butine...

    Mais pour les sentiments, je suis lente...Très très lente... Bien sur, il y a la première rencontre, j'aime ou je n'aime pas... Il n'y a pas de session de rattrapage, je me trompe rarement sur ma première impression...

    Alors j'ai des copains et des copines... Ce mot qui finalement ne désigne que des relations superficielles et surtout faciles... Non dénuées d'affects mais sans profondeur et surtout, essentiel pour moi, sans souffrance...

     

    Pour l'étape de l'amitié, la vraie, à la vie, à la mort... Celle que ni les malheurs, ni les bonheurs n'entament, il me faut du temps, beaucoup de temps... Il y faut de la patience, voire de l'opiniatreté... Car pour que je laisse tomber la muraille, il faut trouver la brêche et elle est fort bien gardée...

     

    Mes quelques amis le sont depuis plus de 10 ans, ils ont partagé les joies et les peines de ma vie d'adulte... Ils font partie de MA famille, celle que je me suis créée...

     

    Et puis au milieu,  il y a une étape intermèdiaire... Celle du purgatoire... La case probatoire... Là où, peut-être (comme on trempe un orteil dans l'eau que l'on sait glaciale), je pourrais envisager de faire confiance à l'autre, à l'aimer peut-être un peu plus qu'il ne serait raisonnable pour moi... Et c'est là, que je prends conscience de mes failles, de ma difficulté à lâcher... à ne plus être sur la réserve ou sur la défensive... de ma difficulté à faire confiance, à accepter l'autre avec ses forces et ses faiblesses...A la moindre alerte, je fuis totalement, lâchement, sans regard en arrière, uniquement guidée par la peur de souffrir...

     

    Alors quand j'aime, je le fais totalement, sans retenue, sans jugement...

     

    Mais quand je n'aime plus, (jamais sans raison), je le fais aussi sans demi-mesure... L'"autre", le "désaimé" sort de ma vie bien plus vite qu'il n'y était rentré... Avec la violence de l'indifférence... Parce que j'ai remis l'armure de protection et que je l'ai doublée...

     

    Souvent, je me fais peur de tant d'intransigeance, de cette difficulté à donner ma confiance...

     

    Mais finalement et à mon grand désarroi, j'adhère souvent au postulat de Sartre:

     

    "L'Enfer, c'est les autres"...

     

    Sûrement parce que je choisis la facilité...


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  • Souvent je râle, ronchonne, tempête (parfois dangereusement) et puis, je me calme, m'apaise, relativise...

     

    Et puis parfois, le vase déborde... du boulot, des enfants qui sont des enfants (usants, vampirisants, attachants, calinous...), du mari stressé par le boulot...

     

    ALors j'appelle mon amie... Elle m'écoute, me console, me conseille...

     

    Et puis ce matin, elle m'a fait part de ses pensées du jour...

     

    J'ai souri et puis un peu ri aussi... Et j'ai eu envie de vous le faire partager...

     

    Le titre du mail c'était: "Soyons philisophe"... Dans ma Normandie natale, on dirait qu'on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière!

     

     

    Je viens de recevoir une pub pour un site de rencontre. Il fallait choisir le type de mecs que tu voulais parmi ces 4 catégories :

     

     

    Le grand romantique

    L’amant

    Le meilleur ami

    Le bon père de famille

     

    Et ben moi j’dis : IL FAUT UN PEU DES QUATRE.

     

    Même les sites de rencontre ils ont pas ce format… alors tu vois…

    Pourtant ils en ont des mecs en stocK !  Et encore y’avait pas de sélection de physique, ni d’âge.

    Passke on pourrait gagner un package des 4 mais môches… ou pire : cons.

    Ou pire encore môches ET cons.

     

    Bah il faut se contenter de nos petits maris avec leurs Gros défauts 

    Signé: ma copine!

     

     

    ALors pigé???

     


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