• Parce qu'un vrai service client, efficace, rapide et aimable, ça mérite d'être raconté...

     

    Alors voila, alors que je range consciencieusement mes chaussures depuis que j'ai un chien fétichiste... Il ne gnignote que MES chaussures et celles du pied gauche... (Pour ceux qui se le demandent, je lave bien les deux)...

     

    Mais voila, vendredi soir, j'ai eu la riche idée de me battre avec ma lentille de contact (je sais, je ne suis pas douée)... Je suis donc partie chez l'ophtalmo à l'heure habituelle de la promenade du toutou... Et j'ai laissé mes très jolies chaussures dans ma chambre, hors du placard...

     

    A mon retour, il en avait grignoté une...

     

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    J'ai donc cherché sur internet les sites de destocks... Pas trouvé...

     

    J'ai envoyé un mail au service client de Minelli... Qui m'a demandé une photo... Que j'ai retournée... Qui m'a demandé la pointure... Que j'ai précisée... Qui m'a réservé la dernière paire restante en France dans ma pointure... Le tout en moins de deux heures...

     

    Ce n'est pas beau ça??

     

    Ben moi, MINELLI, j'suis FAN!


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  • J'aime l'urgence...

    Travailler dans le stress me stimule...

     

    J'aime zapper finalement...

     

    Le soin aigu me convient, pas le temps de s'attacher...

     

    J'écoute, j'essaie de trouver une solution, j'informe, j'oriente, je reste à disposition (selon l'expression consacrée) et je passe au suivant...

     

    A chacun pourtant, j'aime accorder le temps dont il a besoin, lui donner l'impression que je n'ai que lui à m'occuper... Même si ce n'est que pour 5 minutes... Mais chaque être est unique et, dans ce service qui flirte avec la mort, il me semble que chaque petit attention individuelle est essentielle...

     

    ALors, j'accorde du temps à chacun... Le patient, sa famille mais aussi l'équipe autour, l'infirmière qui doit gérer ses affects, le médecin face à ses limites... J'écoute... J'analyse...Je donne à chacun un peu de temps, d'importance, d'éternité...

     

    Mais voilà, entre mon idéal de travail et les limites de la réalité, parfois je titube... Je titube de fatigue, de stress, d'insatisfaction...

     

    Je suis exigente, très exigente, envers moi-même d'abord mais aussi envers les autres... La médiocrité m'exaspère chez mes collégues... Prétendre avoir des compétences et ne pas les exploiter... Je n'y crois pas!

    Face à mon impatience, on est bon................ ou pas... Et si on ne l'est pas, on a l'humilité de le reconnaitre et de se former!

     

    Parce que forcément, on ne peut pas tout savoir... Et c'est justement à ça que serve les équipes... A échanger, à s'enrichir, à se soutenir...

     

    Mais là, je suis contrainte d'avancer seule dans ce service où deux postes existent...

     

    Et il devient impossible pour moi de gérer LES urgences, d'établir une hierarchie dans les tâches à accomplir... Puisque ce qui n'était pas urgent la veille le sera le lendemain, empilé sous les urgences du jour...

     

    Mais pour rétablir l'équilibre, il va falloir dire non à certaines demandes... Mais comme savoir lesquelles quand on n'a même plus le temps de les hierarchiser...

     

    Et puis ça ne correspond pas à ma philosophie... Car chaque demande est importante pour celui qui l'emet... Et qui suis-je pour la minimiser?


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  • Qui néglige les marques de l'amitié finit par en perdre le sentiment... William SHAKESPEARE

     

     

    Je suis convaincue que l'amitié est bien plus complexe que l'amour... Sans doute parce que j'y suis plus sensible et plus exigeante...

    Je suis lente en amitié... Je m'enflamme souvent pour tout et n'importe quoi... Les voyages, les lieux, la mode,  je me cherche, je suis infidèle, je butine...

    Mais pour les sentiments, je suis lente...Très très lente... Bien sur, il y a la première rencontre, j'aime ou je n'aime pas... Il n'y a pas de session de rattrapage, je me trompe rarement sur ma première impression...

    Alors j'ai des copains et des copines... Ce mot qui finalement ne désigne que des relations superficielles et surtout faciles... Non dénuées d'affects mais sans profondeur et surtout, essentiel pour moi, sans souffrance...

     

    Pour l'étape de l'amitié, la vraie, à la vie, à la mort... Celle que ni les malheurs, ni les bonheurs n'entament, il me faut du temps, beaucoup de temps... Il y faut de la patience, voire de l'opiniatreté... Car pour que je laisse tomber la muraille, il faut trouver la brêche et elle est fort bien gardée...

     

    Mes quelques amis le sont depuis plus de 10 ans, ils ont partagé les joies et les peines de ma vie d'adulte... Ils font partie de MA famille, celle que je me suis créée...

     

    Et puis au milieu,  il y a une étape intermèdiaire... Celle du purgatoire... La case probatoire... Là où, peut-être (comme on trempe un orteil dans l'eau que l'on sait glaciale), je pourrais envisager de faire confiance à l'autre, à l'aimer peut-être un peu plus qu'il ne serait raisonnable pour moi... Et c'est là, que je prends conscience de mes failles, de ma difficulté à lâcher... à ne plus être sur la réserve ou sur la défensive... de ma difficulté à faire confiance, à accepter l'autre avec ses forces et ses faiblesses...A la moindre alerte, je fuis totalement, lâchement, sans regard en arrière, uniquement guidée par la peur de souffrir...

     

    Alors quand j'aime, je le fais totalement, sans retenue, sans jugement...

     

    Mais quand je n'aime plus, (jamais sans raison), je le fais aussi sans demi-mesure... L'"autre", le "désaimé" sort de ma vie bien plus vite qu'il n'y était rentré... Avec la violence de l'indifférence... Parce que j'ai remis l'armure de protection et que je l'ai doublée...

     

    Souvent, je me fais peur de tant d'intransigeance, de cette difficulté à donner ma confiance...

     

    Mais finalement et à mon grand désarroi, j'adhère souvent au postulat de Sartre:

     

    "L'Enfer, c'est les autres"...

     

    Sûrement parce que je choisis la facilité...


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  • Il est parfois des situations où l'inertie peut être LA solution... Parce que je ne suis pas la Fée Clochette (je me tue à vous le répéter!)... Parce qu'assister n'est pas aider... Parce qu'on ne sauve pas les gens malgré eux... Parce qu'on n'apprend QUE de ses erreurs... Parce que la maturité passe par l'acceptation de l'autonomie...

     

    Mais je travaille dans un service de "jusqu'auboutistes"... L'echec, la mort, les désillusions, les obstacles; ils ne veulent pas connaitre... Dans un sens, c'est plutôt rassurant de savoir que tout sera fait pour sauver le patient... Qu'il bénéficiera des meilleurs soins et même d'un peu d'humanité...

     

    Mais ce ne sont pas toujours ceux qui donnent l'impression de se battre le plus qui le font réellement... Mais surtout, l'humanisme c'est essentiel mais l'affectif parasite vite l'évaluation...

     

    Alors quand un docteur se met à hurler que "le service social ne fait JAMAIS rien" parce que la solution proposée ne le satisfait pas... J'ai juste envie de lui tordre le cou... Et lui conseiller d'aller répondre à ses messages qui l'attendent par centaine sur son bureau plutôt que de me dicter mon boulot... Mais quand il me dit que "Si je renvoie le patient dans ses îles, je vais le tuer"... Là, je lui signale, qu'au point où il en est, il n'a qu'à l'héberger chez lui!

     

    Même super chef est fachée... Contre lui... Bien sur...

     

    Bon, je vous brosse le tableau quand même...

     

    Un très jeune homme, arrivé des îles, suivi pour une pathologie chronique et fluctuante mais qui laisse vivre normalement entre les crises...

    Une formation avec hébergement en attente...

    Son domicile chez sa mère un peu loin...

    Une soeur célib' chargée de famille qu'il a épuisée...

    Un frère lui-même en hébergement formation...

     

    Sortant de l'hôpital... Qui, je vous le rappelle en passant, n'est pas un hôtel... Surtout qu'aux alentours de 1500 euros la journée (même si c'est de la pension complète) tu peux espérer mieux comme décors...

     

    Le jeune ayant refusé toutes les solutions proposées, y compris le contrat jeune mmajeur de l'ASE... Il reste les foyers d'hébergement d'urgence... C'est loin d'être une solution idéale ni même acceptable... Mais c'est la seule qu'il accepte... Alors, bien sur, on se dit, qu'il ne se rend pas compte, qu'il va se faire dépouiller en 24h, voir des horreurs et prendre peur... Mais si cela peut lui permettre de prendre conscience qu'il n'a pas 10000 solutions et qu'il va falloir faire un compromis... Pourquoi pas?

     

    Et forcément le DOC' est contre MES solutions... Il propose............................ la conval. pendant 6 mois!!

     

    Bien sur! Reste plus qu'à trouver le motif médical... Mais cela ne me concerne pas...


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  • En passant par la Charente maritime...

     

    Voila 2 années que nous découvrons Royan et ses alentours... Enfant, si j'y allée mais les souvenirs teintés de mélancolie sur fond de violences ne m'incitaient pas à y retourner...

     

    Mais voila, la marraine de mon fils est une amoureuse de la région et y a fait l'aquisition d'une résidence secondaire... Nous y sommes donc allés un WE puis une semaine entière et puis 3 semaines (quand on aime on ne compte pas!)... Et puis nos amis ont choisi de partir vers des cieux plus cléments (encore que...) et nous nous sommes occupés de la maison...

     

    Nous revenons donc d'une petite semaine là-bas...

     

    Et je ne m'en lasse pas... Je ne me lasse pas de l'océan... De la douceur du climat... Des activités variées et des petits restos...

     

    203.JPG

     

    Cet été, on y retourne, cette fois en gite avec piscine...


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